Ainsi va la Vie, l’Amour, et cetera.

Hélène Rodrigo, née au Vietnam, vécut le reste de sa vie romanesque dans le Gard (Concoules, Alès, Lasalle et Anduze). Tigres, bals du gouverneur, maisons noyées sous une végétation exotique furent son quotidien avant son retour en France dans les Cévennes, belles, rudes et sauvages, où l’entraide ne fut pas un vain mot. Figures locales et anecdotes désuètes illustrent son extraordinaire chemin de vie. Naquit alors Jean-Claude, son fils, figure locale tout autant appréciée, au parcours plus prosaïque, mais tout aussi abondant d’enseignements solidaires, riche d’anecdotes sur le vécu d’antan, conté à la façon des anciens. Des figures locales sont évoquées, des légendes sont rapportées, un art de vivre retranscrit. Jusqu’à l’irruption de Carole, petite-fille d’Hélène et fille de Jean-Claude. L’évolution sociétale, l’accélération de la vie et la perte des repères qui va de pair lui permettent de vivre trois vies en une sans toucher à un quelconque phénomène quantique ! Contrairement au temps de son aïeule, où donner un coup de volant vous mettait au ban de la société, les années 2000 « clippent et clappent » de revirements incessants, et la recherche du bonheur y préside. Les décennies s’égrènent en dissonances avant-gardistes. « Gardéchoise », femme (et toujours petite-fille de…) en mal de bonheur, à cinquante-trois ans passés, Carole refait sa vie avec un jeune héros de télé-réalité, tels une Brigitte et son Président. L’actualité d’alors (le covid, la guerre, etc..) lui insuffle l’impérieuse nécessité d’un retour à la terre, dans une recherche d’autosuffisance. En 2080, après vents et marées, après une infinitude de levers de soleils et de rondes de lunes incandescentes, cette fantastique épopée familiale s’achève… ou pas. On ne meurt pas chez les Rodrigo, on se réécrit…

17,50

02/12/2022
9782384622368
Carole RODRIGO
Carole RODRIGO fut écrivaine pour des revues littéraires québécoises et françaises (Le Bord de l’eau, par exemple), plume pour des magazines féminins à grand tirage comme Maxi et Questions de femmes. Elle œuvra chez Fluide glacial, pour la rubrique de Yves Frémion, en des temps immémoriaux. L’auteure s’est illustrée lors de moult concours littéraires nationaux et internationaux. Un « trou noir » l’engloutit durant vingt-six ans d’où elle fut rejetée, depuis peu, sur les rivages de l’écriture. Cévennes magazine, le premier, la repêcha, suivi par le journal Ensemble de sa collectivité territoriale. Éditée à quatre reprises par une maison d’édition régionale, le très usité adage du « jamais deux sans trois » ici se confirme par un « Hello ! jamais quatre sans cinq ». Si la saveur du chocolat jamais ne s’éteint, celle de l’écriture à jamais nous étreint.

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