“C’est très sympa la déco ici. Un monstre tueur au mur, un crâne sur la table. On se croirait dans un cabinet de curiosités, c’est très tendance.”
Tendance, c’est le mot. Quatre soirs par semaine, la pièce de Valérie Fayolle fait salle comble au Théâtre de La Pépinière à Paris.
Reporter pendant dix ans à TF1, elle incarne désormais l’émission « Le Paris des arts », diffusée sur France 24. Mais pas que.
En fouillant sur le site Internet de la chaîne, l’on y découvre que Valérie Fayolle « jette des ponts d’un art à un autre ». L’on n’est donc pas surpris d’apprendre qu’elle écrit, aussi, pour les planches.
Le résultat ?
Une famille réunie pour un enterrement, un mystérieux testament, des histoires d’amour avortées et d’autres planquées sous le tapis. On vous le donne en mille : on a bien ri.
La mort, les liens du sang, les petits tocs de tous les jours, tout y est pris à rebours. Le ridicule est placé au milieu de l’estrade, et on se régale.
Mikaël Chirinian, Julie Farenc, Virginie Pradal, Cécile Rebboah et David Talbot y sont les artisans aussi loufoques qu’attachants d’une farce aux allures de joyeux bazar. Pendant 1h30, ils naviguent en musique entre une salle à manger spartiate et un grenier obscur. À la recherche de réponses.
Et alors que tous les secrets semblent révélés, nous voilà à nouveau piégés. Qui faut-il croire ?
Sous les yeux ébahis, la vérité se tricote et … se détricote. Des « ah ! » et des « oh ! » se font entendre. Notre voisin de droite se met à rire fort. Mais, au fond, on ne lui en veut pas. Nous aussi, on a eu beaucoup de fous rires, et quelques sueurs froides.
Vous l’aurez compris, « Le comble de la vanité », c’est la pièce incontournable (et décalée !) du moment.
La pièce dont nous nous sommes fait un plaisir de publier le texte original, à retrouver dans notre collection Blue !
Macabrement vôtre,
Les Éditions Hello